Aston Martin est l’une des marques britanniques qui fait rêver le plus de passionnés automobiles. Sa réputation on la doit à une lignée de modèles tous plus impressionnants les uns des autres, il s’agit des modèles DB. Retrouvez dans cette article l’histoire Aston Martin.
Ce nom on le doit à l’homme qui est le proche de la marque, David Brown. Un homme simple qui a toujours été guidé par la passion et le plaisir. Découvrons comment la marque souvent associée à James Bond à pu devenir celle qu’elle est aujourd’hui.
Sommaire
- Le début de l’histoire Aston Martin
- La réussite de la marque
- L’élégance à l’anglaise
- La renaissance d’Aston Martin DB
Le début de l’histoire Aston Martin
Tout commence en 1912, lorsque Robert Bamford et Lionel Martin fondent leur entreprise automobile à Londres. Les deux amis passent la majeure partie de leur temps à modifier des Singer pour gagner en performance et Martin participe régulièrement à des courses de côtes.
Un moment plus tard, ils décident de créer leur propre voiture. Ils la présentent comme une voiture sportive et rapide que seuls les pilotes avisés peuvent conduire. Cette voiture elle est rapidement surnommé “Coal Scuttle” à cause de ses courbes arrondies.
Mais Lionel Martin préfère lui donner le nom “Aston-martin” et par la même occasion donne son nom à une célèbre course de côte, Aston-Hill dans le Buckinghamshire.
La réussite de la marque
Aston Martin n’a jamais eu un portefeuille très fourni durant la première période de son existence. S’intéressant plus aux compétitions, la marque n’a jamais vendu de modèle ne rendant pas l’activité rentable.
Même si durant cette époque deux guerres mondiales sont passées et qu’une crise financière en a succédé, la marque n’a jamais su prendre les bonnes décisions pour engendrer des bénéfices.
Mais c’est grâce à David Brown, en 1947, que l’entreprise retrouve une stabilité. Suite à son rachat un élan d’espoir et de changement arrive au sein de la société rassurant l’ensemble du personnel. C’est à ce moment-là que l’insigne DB voit le jour. La marque va se positionner sur la production de voitures de tourisme permettant de rivaliser avec des marques comme Ferrari et Maserati qui pour l’instant n’ont jamais été embêtées par un constructeur britannique.
C’est par la suite que la DB3 va faire connaître davantage la marque. David Brown va recruter de très bons ingénieurs pour sa réalisation et notamment Robert Eberan von Eberhorst qui a travaillé avec Ferdinand Porsche dans les années 30 pour Auto Unions.
La DB3 est dotée d’un moteur avant ainsi qu’un système de suspension novateur qui permet de garder les roues arrière droites dans les virages.
Malheureusement, le modèle va connaître de nombreux échecs sur le circuit de Dundrod en Irlande, au Grand Prix de Monaco et aux 24h du Mans. Avec quelques victoires au compteur, Aston Martin se rend bien compte que la DB3 ne peut pas rivaliser, elle est trop grosse et trop lourde. Ce modèle continuera de courir mais se fera connaître avec ses problèmes mécaniques.
Mais c’est à la suite de cette aventure, qu’Aston Martin va présenter la DB3S. Avec une toute nouvelle carrosserie, ce modèle n’a rien à envier à sa petite sœur. Pesant 75 kg de moins et avec son moteur LB6 alimenté par trois carburateurs Weber 35DCO, la DB3S devient le modèle qui va ramener de nombreuses victoires.
Avec Parnell, elle gagne à Chaterhall et aux neuf heures de Goodwood, ces victoires vont lancer Aston Martin dans la compétition. Dans de nombreux pays, la marche fait courir la DB3S avec Avon comme fournisseur de pneumatique pour toutes les courses. Il est important de noter qu’à cette époque les pneus spéciaux pour route sèche ou mouillée n’existaient pas, seule la qualité du pilotage permettait de garder la voiture sur la route.
L’élégance à l’anglaise
La première génération de modèles d’Aston Martin se sont bien vendues, redonnant une bonne santé financière à la marque. De nombreux éléments comme le châssis, la carrosserie et le moteur Lagonda, ont énormément plu aux amoureux de l’automobile.
Mais durant les années 50, Aston cherche à se renouveler et de proposer des modèles innovants pouvant concurrencer davantage les autres marques. Cette décision va apporter un tournant dans l’histoire Aston Martin.
C’est alors que naît le projet 114 aussi appelé DB4. Le directeur de la marque, John Wyer, prend la décision que cette nouvelle voiture sera dessinée en Italie pour rivaliser avec les hypercars du même pays.
C’est donc au carrossier Touring que revient la tâche de dessiner la nouvelle Aston Martin qui va annoncer la nouvelle génération de voitures. Le système Superleggera de Touring va totalement changer l’esprit du modèle. Le châssis prévu depuis le début du projet va être modifié pour laisser place à un châssis-plateforme composé de plusieurs petites plaques soudées entre elles.
C’est ainsi que l’Aston Martin DB4 vit le jour et que David Brown qualifia de très prometteuse. Elle fut dévoilée en 1954 au Salon de l’Automobile de Londres et fut particulièrement bien accueillie. La production commence et de nombreuses versions vont voir le jour, Série 1, Série 2, .. jusqu’à la Série 5 en 1962.
C’est alors qu’en 1963, l’arrivée de l’Aston Martin DB5 va interrompre la production de la DB4 et de sa déclinaison sportive la DB4 GT. De nombreuses améliorations techniques vont être incluses dans ce modèle renforçant l’image de qualité que la marque va véhiculer. Elle accueille un moteur six cylindres couplé avec une boîte de vitesses manuelle à quatres rapports ou une boîte ZF à cinq rapports proposée en option. Le système de freinage à disque Girling comptant quatres maîtres cylindres au lieu de deux, fut installé. Différentes coupes sont également proposées allant du coupé, à la cabriolet et en exclusivité un modèle break devait être proposé à la vente mais à été finalement annulé.
Mais comment parler de l’Aston Martin DB5 sans parler de James Bond, qui est très vite rendu le modèle célèbre dans le film Goldfinger. Cette version modifiée accueille un pare choc en acier renforcé, d’un pistolet, d’un agencement des phares, d’un système de localisation, etc.
Le film rencontre un succès immédiat permettant au producteur de gagner l’intégralité des 3 millions de dollars qu’ils avaient investi. La réalisation est le film le plus rapidement rentable de l’histoire du cinéma. Aujourd’hui il existe quatre Aston Martin Goldfinger qui valent plusieurs millions d’euros lors des ventes aux enchères.
Grâce à James Bond, la DB5 s’est vendu plus vite que la DB4 et DB2. En deux ans, 1 023 coupés, 123 cabriolet et 12 breaks ont été construits.
La renaissance d’Aston Martin DB
A cause de la vente de la société en 1972, Aston Martin va rester en hibernation pendant plus d’une vingtaine d’années. Les nouveaux propriétaires écoulent les stocks de voitures et suppriment le nom DBS laissant place à l’Aston Martin Vantage et l’Aston Martin V8.
Les voitures sont restylées et les parties mécaniques sont remplacées comme les injecteurs par des carburateurs Weber pouvant mieux correspondre au marché américain. Mais ce renouveau ne va pas apporter de la gloire à la marque, en 1974, Aston Martin est en faillite.
L’entreprise est sous les mains de Victor Gauntlett au début des années 80 puis en 1987, Ford Motors Company s’empare de la marque.
C’est alors qu’avec l’équipe TWR, qui travaille pour Jaguar avec la XJS, qu’un prototype va être développé dans le plus grand secret. Il va accueillir un moteur de six cylindres bi-turbo qui a été conçu pour la Type F ainsi que la plateforme de la XJS. Lorsque le projet fut dévoilé au Salon de l’automobile de Genève, le nom DB7 vit le jour.
David Brown était particulièrement touché par le retour de ses initiales sur les modèles Aston Martin.
De nombreuses déclinaison de ce modèle vont voir le jour et pour la plupart vont accueillir un V12 qui permet d’atteindre plus de 270km/h de pointe. Dans ces déclinaisons, on retrouve la DB7 Volante, présentée au salon de Detroit en 1996 à Los Angeles. Le marché américain va devenir le plus prometteur pour ce modèle. Le succès est tel, que le célèbre carrossier Andrea Zagato va élaborer une édition spéciale à seulement 90 exemplaires de la DB7. Avec une cartographie spécifique son moteur atteint 435 ch de puissance et la transmission bénéficie d’un rapport plus court. Mais le plus gros changement reste la carrosserie.
Au début des années 2000, Aston Martin présente la DB9, la toute première qui est produite à Gaydon, le nouveau siège du constructeur. À ce même endroit, le groupe Rover réalise des tests sur ce centre d’essai.
La nouvelle DB9 dispose d’un V12, un arbre de transmission en fibre de carbone et une transmission automatique ZF. L’intérieur est recouvert de cuir et de bois avec des éléments en aluminium, tous ces éléments sont assemblés à la main renforçant le côté prestigieux de la marque. La société utilise les ressources dont elle dispose grâce à son lien avec Ford, un réel travail de l’aérodynamisme est réalisé pour le modèle. Plus de 93 prototypes ont vu le jour avec ces nombreux essais.
Des années plus tard, Aston Martin assoie sa position haut de gamme à l’anglaise avec la DB11, dotée de courbe élégante qui réduit la portance arrière grâce à un système appelé AeroBlade. Il a pour objectif de diriger l’air contre la carrosserie qui va suivre son chemin vers l’arrière de la voiture, à cet endroit l’air ressort en créant un becquet virtuel. La DB11 n’est qu’à ses débuts mais les spéculations n’envisagent que du bon pour le modèle et Aston Martin.
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Inspiré du livre Aston Martin DB de Andrew Noakes